comme la Mairie de Toulouse, le Département de la Seine-Saint-Denis ou la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne. Ses clients sont aussi de grandes entreprises privées du secteur industriel, bancaire et des spiritueux. Ainsi que d’importantes associations et organismes de recherche. Anaëlle Guérin est également membre actif de Folioscope, un collectif d’expertes spécialisé dans l’étude, la conservation et la valorisation du patrimoine historique.
Anaëlle Guérin réalise son premier recueil de témoignages lors d’un stage de fin d’études pour le Daviaud, l’écomusée du Marais breton vendéen, à la Barre-de-Monts, proche de Saint-Jean-de-Monts. Cette collecte de témoignages se déroule parallèlement à un inventaire des bourrines, ces maisons typiques à toit de chaumes du 19e siècle. Mme Florence Descamps dirige alors son mémoire, intitulé « Le témoignage oral, une ressource pour les institutions patrimoniales ».
Ses études terminées, elle effectue des recueils de témoignages sur l’habitat oléronais, pour la maison éco-paysanne de l’Ile d’Oléron, un site de visite qui a à la fois pour vocation de faire découvrir comment vivaient les habitants de l’ile et aussi de nourrir les problématiques écologiques actuelles dans l’habitat.
Le travail d’histoire et les archives orales participent à mieux envisager le lien social, les relations entre générations et l’attachement à nos territoires, à nos communautés et à nos entreprises. À travers ses projets, et grâce aux histoires personnelles des témoins, auxquels elle donne parole et prête écoute, Anaëlle Guérin a à coeur d’offrir une plus grande consistance aux récits du passé, à notre histoire collective.
Anaëlle Guérin continue d’oeuvrer pour le partage et la transmission. Elle active mémoires personnelles et collectives grâce au travail de recueil d’archives orales dans les secteurs public et privé. Elle projette aujourd’hui de travailler davantage sur le volet entrepreneurial et territorial de sociétés familiales, sur la restitution de la connaissance auprès des citoyens dans le secteur public, sur des projets d’histoire et d’appropriation du territoire dans les milieux scolaires, auprès de jeunes. Elle souhaite également accompagner ou former des groupements de personnes souhaitant mener eux-mêmes des collectes de mémoire orale dans le cadre de projets participatifs.